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Dépréciation

Définition de dépréciation

La dépréciation est une méthode comptable qui calcule comment des facteurs extérieurs à l’entreprise réduisent la valeur d’actifs. On pense par exemple à l’inflation, à la réglementation, à la concurrence, aux fluctuations du marché, à l’achalandage, etc.

La dépréciation peut agir sur les mêmes actifs que ceux qui sont amortis selon leur durée de vie et leur usure, comme une machine. La dépréciation peut aussi avoir un impact sur la valeur d’actifs incorporels, comme des placements enregistrés à l’actif de l’entreprise qui ont chuté sur le marché. Ou encore, un compte débiteur d’une cliente ou un client en difficulté financière qui risque de ne pas être en mesure de payer son dû.

Chaque année, il faut faire un test de dépréciation pour évaluer si des facteurs extérieurs à l’entreprise ont fait perdre de la valeur aux différents actifs et enregistrer ces pertes à l’état des résultats. Ainsi, la valeur des actifs de l’entreprise reflète dans la mesure du possible la réalité du marché.

Comme on enregistre la dépréciation à l’état des résultats, sa valeur devient une dépense qui est soustraite des bénéfices avant impôts. La facture fiscale sera donc réduite en fonction des montants dépréciés.

La dépréciation est une charge non monétaire pour une entreprise, c’est-à-dire qu’elle ne nécessite aucune sortie de fonds.

Les charges non monétaires, comme la dépréciation, sont toutefois souvent exclues du calcul du rendement d’une entreprise parce qu’elles ne sont pas directement liées à sa capacité à générer des flux monétaires et à faire face à ses obligations financières. Pour évaluer le rendement, on utilisera plutôt le BAIIA (bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement), qui est plus directement lié à la santé financière de l’entreprise.

Notez qu’amortissement et dépréciation n’ont pas le même sens en français et en anglais.